Api’culture #1 | Connaissez-vous les causes de mortalité des abeilles ?

On ne vous apprend rien… Depuis plusieurs années, le taux de mortalité chez les abeilles est en augmentation extrême.
Un phénomène particulièrement inquiétant, notamment lorsque l’on s’intéresse à la grande influence de ces dernières sur l’écosystème de la planète. Plusieurs facteurs sont évoqués quant à leur disparition, et certains sont d’origine humaine… Le dispositif de suivi des causes de mortalité des abeilles, mis en place fin 2014 par le ministère de l’Agriculture, a montré qu’en 2015, les abeilles meurent dans 39 % des cas de maladie : varroa, paralysie aiguë, loque américaine ou européenne, nosémose, virus des ailes déformées, mycoses, virus de la cellule royale noire… Dans 14 % des cas, elles meurent de mauvaises pratiques apicoles, telles que l’utilisation d’acaricides interdits. Dans 11 % des cas, elles meurent de faim.

Le Facteur stress est également une théorie insuffisamment étudiée… Les 2 principaux agents de stress sont le froid et la faim, mais il y en a d’autres (une branche qui casse, une intrusion dans la ruche…). Les abeilles réagissent à la menace en émettant un signal, une phéromone de défense particulière, à un degré proportionnel à l’intensité du stress. Ce signal chimique, encore mal connu par la recherche, peut entraver le développement de la ruche, voire la mettre à l’arrêt (stopper la ponte de la reine par exemple). Si le stress s’accumule, cela peut provoquer un affaiblissement général de la colonie pouvant être fatal.

Le froid et les accidents climatiques figurent parmi les facteurs de stress les plus importants, les mortalités hivernales variant du simple au double d’une année sur l’autre, d’une région à l’autre, mais aussi d’un apiculteur à l’autre, parfois voisins sur un même terroir…

Enfin, le modèle de la monoculture, qui fauche les haies dans les champs, ainsi que l’urbanisation massive, ont également accéléré la destruction de l’habitat naturel des abeilles.

La vocation d’ApiAuvergne est donc d’agir pour la repopulation des abeilles, dans des espaces bénéfiques pour elles, comme le sont les milieux urbains.

Protéger l’abeille, c’est aussi protéger
l’Homme.
.. En ville, les abeilles ont tout ce
qu’il faut pour s’épanouir !

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